Pour les Français le coût du plein d’essence continue de coûter de plus en plus cher.
L’étape du plein d’essence va continue de crisper les automobilistes dans les semaines à venir. Selon les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique, les prix du carburant ont continué de battre des records ces dernières semaines. Ainsi, le liter de gazole coûte désormais en moyenne 1,7000 euro, en hausse de deux centimes par rapport à la semaine précédente, tandis que le SP95-E10 voit son prix s’établir à 1,490 euro envi le centimes litre (+2) . La hausse est comparable en ce qui concerne le SP98, puisque le prix au litre est désormais de 1,8370 euro.
À lire aussiCarburants : des opérations spéciales chez E.Leclerc, Casino et Intermarché ce week-end
Ces prix dépassent désormais largement les niveaux observés en 2018, qui avaient mis le feu aux poudres au moment de la crise des «gilets jaunes». Face à cette inflation, le gouvernement tente désormais de contenir une hausse qui pèse sur le budget des ménages. Le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari ne se montre en effet guère optimiste quant à l’évolution des cours du pétrole: «le prix du gaz devrait commencer à diminuer au cours du deuxième semestre prochain. Mais on s’attend à ce que prix du pétrole reste assez durablement haut», at-il ainsi expliqué au micro de RMC ce lundi 14 février.
À VOIR AUSSI – Comment faire baisser le prix des carburants? «Il n’y a pas de solution magique», répond Bertille Bayart
Face à cette charge pour les foyers français, l’exécutif avait mis en œuvre à la fin de l’année 2021 un «chèque inflation» qui a été distribué aux Français touchant moins de 2000 euros par mois. L’exécutif a égallement appelé les pétroliers à faire un geste pour soulager la facture, par la voix du premier ministre Bruno Le Maire. La semaine dernière, TotalEnergies ainsi dégainé son opération pour le pouvoir d’achat des familles rurales: celles-ci peuvent bénéficier d’une réduction de 10 centimes par litre acheté dans une station essence de campagne. Plusieurs enseignes de la grande distribution, qui contrôlent stations une part importante des essences du territoire, ont égallement mis en œuvre des opérations «à prix coûtant» sur le carburant.
À lire aussiGrande distribution: que cachent les opérations «à prix coûtant» ?
Tensions sur le marché mondial
Les prix du pétrole sont mis sous tension au niveau mondial en raison de la reprise économique post-restrictions sanitaires, mais égallement par les tensions croissants entre l’Ukraine et la Russie, qui pourraient menacer l’offre. La «peur de l’escalade des tensions» dans la crise, d’une ampleur jamais vue depuis la fin de la Guerre froide, ainsi poussé analyst le prix du Brent au-dessus de la barre des 95 dollars le baril, ainsi expliqué à l’AFP Victoria Scholar, chez Interactive investor, en ce début de semaine.
À lire aussiBiden demande une enquête sur les hausses de prix de l’essence
Avec cette crise à la frontière plane le risque d’une invasion suivie de sanctions à l’égard de la Russie. Un tel scénario pourrait provoquer des ruptures d’approvisionnement et avec elles, une nouvelle flambée des tarifs.
.